Nirupana 1 – Conscience-graine

Nirupana 1

Les activités quotidiennes ont pour seul objet le divertissement de la conscience.

La qualité du fruit est liée à la qualité de la graine. aussi est-il important de porter attention aux bonnes choses.

Ce qui est vu est le reflet de la propre conscience de celui qui voit.

Ce qui perçoit (vous en tant que conscience) et le perçu (l’univers manifesté) ne sont pas différents : ils sont un et unique.

Ce à travers quoi  l’espace est créé est en nous.

Le mental n’a ni naissance, ni mort. Le mental signifie le discours ( les pensées).

Le mental devient silencieux quand le flot des mots se tarit. Le verbe vient de l’espace, le mental  est formé du verbe, et votre comportement est directement lié à votre mental ( de ce point de vue, le verbe créateur est OM qui symbolise la manifestation, la vibration première. ainsi, le mental est formé des mots). En fait, vous n’êtes pas celui qui fait.

Vous portez des vêtements mais vous ne dites pas pour autant: ” je suis les vêtements.”

De la même façon, apprenez à dire : ” Je ne suis pas le corps.” Votre forme est de la nature de l’espace.

(Dans cet entretien, Maharaj nous invite à revenir à notre Source.)

Quand nous nous réveillons le matin, c’est la conscience originelle qui apparaît en premier, juste un ressenti de notre existence. En quelques secondes, la conscience-graine se déploie et l’espace apparaît.

Dans cet espace tout est vu, y compris notre propre corps.

Cela se produit chaque jour de puis notre enfance.

Depuis lors, nous nous identifions à notre corps. Cette impression si profondément ancrée ne peut être rejetée sans la guidance d’un Guru éveillé. Le Guru  nous demande d’aller plus profondément en nous en affirmant :” Je ne suis pas le corps, je suis la conscience dans le corps.”

Nisargadatta Maharaj

Extrait de “Méditations avec sri Nisargadatta Maharaj” aux éditions Aluna

dimanche 27 novembre 1977

 

Une réponse sur “Nirupana 1 – Conscience-graine”

  1. Les premières lignes de retranscription des propos de Nisargadatta, reflètent déjà le coeur de l’enseignement. Le lecteur attentif pourra observer au fil des Nirupanas, une évolution et appronfondissements des propos retranscrits. Chaque Nirupana est à considérer comme une fractale de l’enseignement dans sa totalité, et peut donc être considéré comme une facette particulière d’une seule et même évocation.
    Une évocation qui ne peut que pointer vers ce qui ne peut être mis en mots. Ceux si sont donc à considérer comme la partie visible ( l’écume) et très limitée de ce qui les porte ( la vague) et qui va venir de toute sa puissance dissoudre les chateaux de sable, de roche, de glace des concepts et cloisonnements de la construction d’une conscience séparée pour un temps d’elle-même. Séparation qui ne peut avoir pour se manifester qu’un lieu, l’Univers, qui prend place en elle-même, comme évoquée dans l’extrait ci dessus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *